Les crises d’angoisse sont des épisodes de peur intense. Ils peuvent survenir soudainement et s’accompagner de symptômes physiques et psychiques : palpitations, sueurs, sensation d’oppression ou encore vertiges. Pour mieux les gérer et limiter leur fréquence, certaines erreurs sont à éviter absolument. Découvrez dans ce numéro les 7 erreurs à éviter lorsqu’on a une crise d’angoisse.
Garder cette charge pour soi
Se refermer sur soi-même est une erreur fréquente lorsqu’on est angoissé (e). Beaucoup de personnes souffrant de crises d’angoisse éprouvent de la honte ou de l’incompréhension face à leur situation. Cela les pousse à l’isolement social et, ainsi, à ne pas partager leurs difficultés. Pourtant, en parler permet de trouver du soutien psychologique professionnel et de bénéficier d’une approche holistique personnalisée.
Le dialogue avec des proches compréhensifs ou un spécialiste aide à identifier les facteurs de stress et à mettre en place une prise en charge globale. Un accompagnement adapté peut inclure une psychothérapie, des approches thérapeutiques variées ou encore des conseils en gestion émotionnelle.
Obéir à sa voix et à son cerveau
Lors d’une crise d’angoisse, le cerveau envoie des signaux d’alerte exagérés. La panique pousse alors à croire que l’on court un danger réel. Suivre ces pensées irrationnelles renforce le cercle vicieux de l’anxiété. Plutôt que d’y céder, il est préférable d’appliquer les principes de la thérapie cognitive comportementale (TCC). Cette approche aide à identifier et à modifier les schémas de pensée anxieux pour adopter une gestion émotionnelle adaptée.
Des exercices de restructuration cognitive ou d’exposition progressive aux situations anxiogènes permettent de diminuer la peur irrationnelle. La psychoéducation peut également aider à mieux comprendre le fonctionnement de l’angoisse et à désamorcer ses effets.
Essayer de lutter contre les symptômes
Plus on cherche à lutter contre une crise d’angoisse, plus elle semble s’intensifier. Chercher à « résister » aux symptômes (tachycardie, vertiges entre autres) peut aggraver la sensation de perte de contrôle. Une meilleure approche doit plutôt consister à accepter l’angoisse et à utiliser des techniques de relaxation profonde.
Les exercices de respiration contrôlée, la sophrologie ou encore l’hypnose peuvent aider à apaiser les tensions. Le but est d’observer les sensations sans les combattre, jusqu’à ce qu’elles diminuent naturellement. Apprendre à se détendre permet de diminuer progressivement l’intensité des crises et de mieux gérer les futures manifestations de stress.
Ne rien faire
Ignorer les crises d’angoisse en espérant qu’elles disparaissent par elles-mêmes est une erreur. Sans prise en charge, ces crises peuvent devenir chroniques et altérer la qualité de vie. Une consultation médicale est recommandée en ce cas, pour permettre d’établir un diagnostic et d’envisager des solutions adaptées. Une thérapie cognitive comportementale ou une prise en charge globale incluant des changements dans l’hygiène de vie saine peuvent être prescrites par la suite.
Elle peut en effet aller d’ordre des sommeils réparateurs à une nécessité d’alimentation équilibrée au quotidien. Ne pas agir peut mener à l’aggravation des symptômes ; mais agir mène toujours à une prévention des rechutes anxieuses plus difficiles.
Respirer trop rapidement (hyperventilation)
Respirer trop rapidement ou trop profondément pendant une crise d’angoisse peut provoquer une hyperventilation. Ce phénomène perturbe l’équilibre entre oxygène et dioxyde de carbone, intensifiant les sensations d’étourdissement et d’oppression thoracique. Adopter des exercices de respiration contrôlée comme la cohérence cardiaque permet de calmer l’organisme.
Inspirer lentement par le nez, retenir l’air quelques secondes, puis expirer par la bouche favorise un retour à un rythme respiratoire normal. La pratique régulière de techniques de yoga, méditation ou relaxation peut également aider à prévenir ces crises.
Penser que les médicaments sont le seul recours
Les benzodiazépines et antidépresseurs peuvent être prescrits en cas de crises récurrentes, mais ils ne doivent pas être la seule stratégie adoptée. Une approche holistique personnalisée, comprenant la thérapie cognitive comportementale, des techniques de relaxation profonde, ainsi qu’une bonne gestion du stress, reste un complément nécessaire. De plus, l’adoption d’une hygiène de vie saine et la réduction des facteurs aggravants, comme les addictions ou les excitant alimentaires, sont indéniables dans certains traitements.
Éviter tout ce qui fait peur
Fuir les situations anxiogènes peut sembler rassurant à court terme, mais cela renforce les peurs. La meilleure approche consiste à s’y exposer progressivement, en utilisant des outils de gestion émotionnelle adaptée et un soutien psychologique professionnel. Affronter ses peurs permet au cerveau de désactiver progressivement la réponse de panique et de retrouver une meilleure qualité de vie.
Conclusion
Si elles peuvent devenir chroniques, les crises d’angoisse ne sont pas difficiles à surmonter. Éviter ces 7 erreurs va participer à optimiser votre gestion du stress efficace et à vous rendre résilient face à l’anxiété. Et comme vous l’avez vu à chaque niveau, des solutions existent pour renverser la donne. Entre thérapie cognitive comportementale, exercices de respiration contrôlée, hygiène de vie saine, essayez de trouver l’outil qui marche pour vous. Prenez soin de vous !